Ananka Laudun

De gauche à droite : Bernadette, Elisabeth, Sylvie, Agnès, Claire, Aurélie et Sophie : danseuses et chorégraphe Ananka.

Dimanche 12 avril 2015 – De la magie sur scène : Les ChorAmis, le groupe ANANKA et MEMEZA Africa, chœur gospel de Soweto et leur spectacle « MANDELA IN ME »

« Tolérance, Amour, Partage » tels sont les mots clés, réels fil rouge à l’image de la générosité partagée sur scène ce dimanche à Bagnols sur Cèze. Un grand hommage est rendu à un symbole de l’Afrique du sud : Monsieur Nelson MANDELA.

Au programme, un kaléidoscope d’artistes aux origines et prestations très différentes où chacun a trouvé sa place.

Les belles voies des ChorAmis, nos amis de la chorale Gardoise ouvrent le spectacle avec des chants de Gospel. Rapidement rejoints par des musiciens et deux danseuses d’ANANKA, sur la chanson SHOSHOLOZA, véritable hymne d’Afrique du Sud!

"Energisées" par cinq musiciens, les danseuses d’ANANKA se démènent ensuite sur deux rythmes africains. Le public reste captivé.

Enfin, des artistes de Soweto, tantôt chanteurs, tantôt musiciens ou danseurs, vont nous dévoiler leur pays, leurs racines à travers des interprétations aux couleurs chaudes et profondes.

Ce voyage va être rythmé par des anecdotes sud-africaines :

-          l’évocation de l’ambiance festive et chaleureuse d’un mariage ou d’un enterrement qui ne permet pas de discerner l’une ou l’autre de ces cérémonies ...

-         la langue des « clacs » utilisée par la tribu du grand Nelson : sonorités uniques qui allient le langage au claquement de la langue. Le présentateur l’a comparé aux sons du "French Kiss" : parfois 2 bises à Marseille … parfois 3 à Bagnols sur Cèze, code français étrange ! … mais qui montre des similitudes entre nos peuples.

Nous garderons en mémoire :

- les corps généreux des danseuses sud-africaines arborant des costumes traditionnels,

- la danse des mineurs avec ces hommes, torses nus, bandeaux autour de la tête ou du bras, pantalons marron serrés dans des bottes en caoutchouc. Un chant lourd et puissant mêlé à une musique cadencée ont permis aux bottes de jouer des claquettes. Les corps des hommes quant à eux exorcisaient la douleur du travail laborieux au centre de la terre.

Véritable chaudron d’émotion, pleine d’énergie positive, cette scène restera imprimée dans nos cœurs !

Claire Gaye, chroniqueuse d’Ananka